DIALOGUE AVEC L'AU DELA ou QUAND ARTEMUS RAMIN INTERPELLE FRANCOIS MITTERAND SUR LA PRESIDENCE ACTUELLE ...

Le temps jadis cher au poète apparait toujours plein de sagesse .Ni gourou, ni médium Artémus Ramin possède ce don fantastique et  parfois inquiétant de converser avec des personnalités disparues communiquant d’outre- tombe leur opinion souvent acerbe de notre monde contemporain… !!!

Monsieur Mitterrand, quel  honneur, vous  n’êtes pas surpris par ce contact spirituel ?

-Non car comme je l’avais déjà exprimé de mon vivant " je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterez jamais"

-Que pensez-vous de votre successeur François Hollande ?

Silence, moue dubitative de l’ancien président…

-Si vous le rencontriez, que lui diriez-vous ?

-Bonjour Monsieur le Président …du conseil général de Corrèze.

-C’est ironique à l’instar du « Bonjour Monsieur le premier ministre » à Jacques Chirac ?

-Peut-être, disons que pour les deux c’est à la hauteur du niveau de fonction que je leur attribue.

-Un jugement bien sévère, en quoi la présidence à changer ?

-D’abord le candidat Hollande en dénigrant exclusivement le Président sortant dans sa fonction a indirectement dévalué la fonction présidentielle surtout en parlant de normalité. Un président normal ! Foutaise ; Sans le savoir il commençait à scier la branche sur laquelle il allait s 'assoir en dévalorisant la première  fonction .Rappelez-vous à sa prise de fonction il n’a pas raccompagné le président sortant, à son véhicule, attitude déplorable dévalorisant notoirement sa propre fonction et goujaterie à l’encontre de l’ex présidente , sa première erreur officielle. Je ne l’aurais pas commise.

-Et pour le reste, des affaires dites à répétitions ?

-Sa balade en motocyclette est tout simplement du domaine du pathétique et bien que le français soit friand des potins mondains, le fait d’être infidèle constitue dans l’inconscient  populaire la révélation qu’il s’agit d’une personne  capable de duperie et de ce fait qui ne mérite pas la confiance   (silence…) pour ma part m’a-t-on surpris    (sourire…). Vous savez Abraham Lincoln le résume bien dans cette citation"On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ...!!!"

-Sa personnalité ?

-Il n’a pas de stature historique comme pouvait avoir De Gaulle, son discours est la plupart du temps prévisible truffé d’anaphore dont l’emploi outrancier le dessert, son apparence banale sans caractéristique vestimentaire constante le banalise totalement…Souvenez-vous de mon style analogue à un  Président de conseil  de la quatrième  République ,écharpe sombre ou rouge en fonction des circonstances , chapeau de feutre noir Amys était un choix volontaire afin de communiquer une image  rassurante de sagesse patriarcale…Et la roche de Solutré ,bien que j’abhorrais cette montée publique annuelle avec son cortège de prétendants ,son rite confortait  la symbolique de mon personnage présidentiel un peu comme Abraham sur la Mont Sinaï… (Petit sourire devant cette référence biblique….)

-Et encore ?

-De Gaulle, Pompidou ,étaient avant tout des hommes de culture Sans fausse modestie j’appréciais également les lettres  .Nous avons connu la guerre et son cortège de privations et nos origines sociales ainsi que  nos cursus n’avaient absolument rien en commun .François Hollande appartient à une classe politique linéaire sans autre inspiration que le calcul électoral souvent nuisible à l’intérêt de la Nation ,Il manque de hauteur,néglige les valeurs fondamentales de l'humanisme …Prenons l’exemple de son discours de l’ile de sein ou bravant les éléments il pensait sincèrement  que cette attitude le   grandirait aux yeux du Public  et que son discours ferait date .Eh bien non, des photos le ridiculisant lunettes embrumées, des paroles incompréhensibles .Malraux dans son allocution lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon debout face à un vent glacial qui soufflait violemment soulevant les pages de son discours qu’il regardait à peine tandis que des énormes bâches claquaient prés de lui comme des voiles de bateau dans la tempête avait acquis en ces instants solennels une dimension historique … et de crédibilité indispensable pour avoir la confiance de la Nation Voilà la différence….

-En conclusion

-Une citation personnelle comme un conseil  pour le « solitaire » de l'élysée comme se plaisait à le qualifier Brassens : « La pire erreur n’est pas dans l’échec mais dans l’incapacité de dominer l’échec »